Hôpitaux : devront-ils choisir entre santé et écologie ?
Selon Paul Molga dans un article paru dans le journal les Echos, les 6725 établissements sanitaires et médico-sociaux français, qui couvrent 60 millions de mètres carrés de bâtiments, figurent parmi les plus gros pollueurs du pays. Outre leur consommation en eau et en énergie, ils sont à l’origine de la production de problèmes spécifiques tels que la présence de résidus médicamenteux dans l’eau. Les efforts qu’ils réalisent dans ce domaine sont jugés encore insuffisants par la fédération des hôpitaux publics et privés mais pourrait il en être autrement ? Ils ont déjà du mal à payer les personnels, à maintenir les équipements et les médicaments nécessaires aux soins, comment pourraient-ils faire face à ces investissements supplémentaires. Sans dotation supplémentaire ou sans augmentation des tarifications, réaliser ces investissements ne risquerait-il pas de se faire au détriment des soins aux patients qui restent leur fonction essentielle. A trop vouloir stigmatiser, ne finit-on pas par discréditer ce type d’information et plutôt que de montrer qu’il reste des efforts à faire, ne devrait-on pas aussi souligner les aspects positifs avec notamment 71% des hôpitaux qui ont investit dans la gestion des déchets et 51% dans celle de l’eau. Par ailleurs n’a-t-on pas d’autres secteurs à se préoccuper en priorité du point de vue de l’écologie, question que je me pose en regardant en particuliers du côté du Japon….