Ils sont 55% à téléphoner durant une intervention chirurgicale !
J’étais déjà très agacé par les personnes qui au restaurant ou même lors d’une réunion ne cessaient de répondre à des appels téléphoniques mais j’ai encore trouvé un motif supplémentaire de m’énerver. Une étude publiée dans la revue perfusion réalisée auprès de plusieurs centaines de personnes impliquées dans des interventions chirurgicales à « cœur ouvert » ou visant à le remplacer a montré que 55% des personnels soignants utilisaient leur téléphone pendant l’intervention soit oralement, soit pour envoyer des textos… Cela fait froid dans le dos et ce d’autant plus que comme l’indique également l’étude, ils sont conscients des dangers qu’ils font éventuellement courir aux patients qui dans ces conditions sont à la merci de la moindre faute d’inattention.
En plus cela pose également sans doute un certain nombre de problèmes en terme d’antisepsie car je ne vois pas comment on peut stériliser ces téléphones et quand on sait qu’une autre étude a montré que ces petits appareils étaient souvent recouvert de germes peu recommandables du fait d’une utilisation dans les toilettes, je frémis d’angoisse. L’inconvénient c’est que contrairement au volant de sa voiture on ne risque pas de perdre des points de son permis mais seulement un patient….
Cela n’est pas un mauvais scénario sortie de mon imagination, car aux Etats Unis des patients en ont déjà été victimes et ont porté plainte, du moins ceux qui ont survécu.