L’Agence Nationale de Sécurité de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail (Anses) vient de rendre son avis sur la toxicité des ondes utilisées dans les communications numériques et notamment celles utilisées et produites par les téléphones portables et les wifi au nombre desquels nous utilisons désormais en permanence. Je m’attendais benoîtement à des éléments de réponse fermes car de nombreuses études et rapports ont déjà été produits dans ce domaine. Hélas non, la réponse est pratiquement la suivante « pas d’effet avéré sur la santé mais mieux vaut limiter son exposition ».

C’est quand même inquiétant et le recours au sempiternel principe de précaution m’amène à m’interroger. Je m’interroge d’ailleurs d’autant plus que si je peux décider de poser le portable, j’aurai beaucoup plus de mal à me soustraire à toute les zones où le wifi est disponible. Certaines remarques du rapport suggèrent quand même que le risque de tumeurs cérébrales liées au téléphone portable n’est pas négligeable ce qui justifie d’autant l’usage modéré. Le problème est qu’il existe une véritable addiction au téléphone portable avec apparition de dépendance voire même d’accoutumance : plus le téléphone « twitte », plus j’en ai besoin pour mon plaisir …

Allez chiche, on oblige les vendeurs de téléphone portable à marquer comme sur l’alcool et les cigarettes « à consommer avec modération » ?!