Du patient « cobaye » au patient « chercheur »
Le patient, un acteur de la recherche ?
Durant des décennies, la seule contribution du patient à la recherche était son accord de participation aux essais cliniques. Et encore, cet accord n’est apparu qu’avec la loi Huriet de 1988, car avant le consentement informé et donné par écrit était plutôt évasif… Une révolution administrative est apparue récemment lorsque la HAS a institué la participation des représentants des associations de patients dans les commissions qui décident des produits remboursés par l’assurance maladie. L’idée présentée comme « nouvelle » était que les premiers intéressés avaient peut-être un avis sur ce qui allait leur être proposé… Aujourd’hui, l’enjeu est d’aller plus loin en les intégrant dans la définition des besoins qu’il convient de satisfaire, dans l’identification des progrès qui doivent être obtenus. La médecine ne se limite pas à la correction d’une pathologie dont est affecté un organe mais à des soins apportés à un être humain en souffrance pour le soulager et contribuer à son bien-être. Et ce besoin global, seuls les patients peuvent le connaître d’où leur nécessaire implication dans la recherche. C’est ce qui fera l’objet d’une conférence gratuite intitulée « du patient cobaye au patient chercheur » lors de la Journée de la Santé du Bien Public le 5 décembre 2018 à 14h au palais des congrès de Dijon. Inscrivez-vous sur lesjourneesdelasantecotedor.fr. Un premier pas pour devenir « un patient acteur de la recherche »
Docteur Bien Public