King Joffrey: meurtre au poison
Joffrey Baratheon est le fils ainé de Cersei et Robert Baratheon (officiellement tout du moins).
Délicieux fruit de la relation incestueuse des Lannister, ce qui en explique peut-être son état psychologique quelque peu dégradé, son trépas a été l’un des meilleurs moments de la saga pour bon nombre de fans.
Dans les Sept Couronnes et au-delà, différents types de poison existent (étrangleur, larmes de lys, venin de basilic, de manticore, etc.). Selon la croyance populaire, les poisons seraient l’arme des femmes, voire des eunuques ; l’empoisonnement n’étant pas considéré comme honorable dans le royaume des Sept Couronnes (une piste quant à l’identité de l’assassin de « King Joffrey » ?).
Dans notre société, l’empoissonnement existe aussi. Que ce soit pour mettre fin à ses propres jours, ou se débarrasser d’un individu encombrant. Et ce n’est effectivement pas nouveau.
Socrate, philosophe grec, accusé de pervertir les jeunes Athéniens par son idéologie, a par exemple été condamné à mort par ingestion d’une solution à base de ciguë. Platon en fait d’ailleurs le récit dans Phédon. Cléopâtre VII quant à elle, ce serait aidée du venin d’aspics pour se suicider. Raspoutine fut empoisonné au cyanure, mais y résista, avant de recevoir plusieurs balles dans le corps pour « terminer le travail », puis jeté dans la Neva, au cas où.
Plus récemment, Viktor Iouchtchenko, président de la république d’Ukraine depuis 2005, fut empoisonné en 2004 à la tétrachlorodibenzodioxine (TCDD) ou « dioxine Seveso » lors de la campagne électorale qui l’opposait à Viktor Ianoukovytch (toujours dans les bons coups celui-là). Et vous avez sans doute entendu parler de cet ex-espion russe, Alexandre Litvinenko, émigré en Angleterre, qui fut empoisonné au Polonium 210.
Plus propre qu’un coup de couteau, moins bruyant qu’une arme à feu, le poison revêt beaucoup d’avantages, et que ce soit réalité ou fiction, beaucoup l’ont compris.