La misère des hôpitaux
Petites misères des hôpitaux
Après le hashtag #BalanceTonPorc, un médecin normand exaspéré par la situation de son hôpital a lancé un nouvel hashtag #BalanceTonHosto où tout un chacun peut dénoncer les absurdités rencontrées dans la vie hospitalière.
Il ne s’agit pas là de dénonciations d’erreurs médicales ou de critiques de personnes mais de rendre publiques les brimades ou situations ridicules, voire ubuesques, qui font parfois le quotidien de l’activité hospitalière. Certains messages ne manquent pas de saveur ! On y trouve la situation d’une commande de patch de défibrillateur faite le 4 décembre à qui on répond qu’elle n’est possible que du 1 au 7 sauf en décembre où il n’y en a pas du tout… De la gynécologue de garde le soir de Noël à qui on attribue comme repas de fête deux parts de quiche et deux clémentines… De la passerelle qui relie le pavillon médical au pavillon chirurgical dans un hôpital de Lyon qui est trop étroite et oblige à appeler une ambulance pour faire le trajet… Du chirurgien de garde appelé en urgence pour opérer un patient et qui ne peut entrer dans l’hôpital parce qu’il n’a pas payé son parking. Des chambres de garde des internes dont la seule fenêtre est murée par des parpaings.
Je suis convaincu que ce genre de situations absurdes existe dans bien d’autres institutions ou professions. Mais il est vrai qu’à l’hôpital on ne s’y attend pas forcément et en tous cas cet hashtag permet sans doute aux personnels hospitaliers de se lâcher et de faire diminuer leur tension.
Docteur Bien Public