Le benfluorex (MEDIATOR°), un médicament au bénéfice défavorable
Le benfluorex a été commercialisé pendant plus de 30 ans en France avec un rapport bénéfice défavorable : aucune preuve d’efficacité clinique en terme de morbi-mortalité et effets indésirables graves cardiovasculaires et neuropsychiques.
L’indication associée à l’autorisation de mise sur le marché était le traitement adjuvant des régimes dans les hypertriglycéridémies et dans le diabète en surcharge pondéral mais il était également prescrit en médecine de ville, hors AMM, comme « régime amincissant tout court ». Il fut retiré du marché le 26 novembre 2009.
Comme tous les dérivés amphétaminiques retirés bien antérieurement, le benfluorex expose aux mêmes effets indésirables – pourtant non mentionnés dans les résumés des caractéristiques du produit – à type d’hypertension artérielle pulmonaire, de valvulopathies… Ces mêmes effets ont conduit l’Agence Espagnole du Médicament, en juin 2005, à interdire les préparations magistrales avec le benfluorex comme principe actif.
En France, la banque nationale de pharmacovigilance recense actuellement une vingtaine de cas de valvulopathies imputables au benfluorex. Le risque de développer une valvulopathie pouvant conduire à une hospitalisation est clairement établi à partir d’une durée de 3 mois de traitement. Il s’agit tout de même d’une complication rare. L’ensemble des données montre que le risque de développer une valvulopathie survient principalement dans les 2 premières années de traitement, persiste 2 années après l’arrêt du traitement et devient très faible au delà.
Ainsi, il est recommandé à tous les patients qui ont été traités au moins 3 mois par benfluorex durant les 4 dernières années de consulter leur médecin traitant afin de déceler une complication valvulaire : souffle cardiaque à l’auscultation, dyspnée,….Celle-ci sera confirmée, dans un second temps, par une échographie cardiaque.
yves lohier le 14 janvier 2011 à 22:17
Bonjour à vous,
Et bien oui je le dis. j’ai été soigné dès la sortie de ce produit pour un taux très élevé de tri-glycéride dans le sang à raison de 6 par jour, puis une interruption quelques années et une nouvelle fois 6 par jour, une remarque je n’étais pas diabétique a cette époque mais maintenant je le suis. Oui j’ai des problèmes d’artère bouché, rétrécie,cardiaque, d’essoufflement même au repos. Si je n’avais pas rencontré un médecin traitant pour me prendre en charge, je crois qu’aujourd’hui je ne serais pas là pour vous en écrire un commentaire. Que va t-il se passer pour moi maintenant point d’interrogation. Après 12 années d’invalidité, je suis maintenant à la retraite et une bien maigre retraite puisque les années d’invalidité compte bien pour le nombre de trimestre mais certainement pas financièrement. Cette argent je l’ai belle et bien perdu à cause de mon invalidité dû au Médiator sa je ne sais pas et je crois que je ne le serais jamais, car le temps de justice au ralentie, je pense que je ne serais plus de ce monde pour en voir le jugement et les condamnations qui en suivra. Vous pouvez pas savoir les souffrances que l’on a, des douleurs non expliqués et tout un tas de problèmes qui suit.
Attendre que la sécu vous vienne en aide alors là non plus je n’y crois pas. Me prendre en charge à 100% je le suis déjà. Non je crois simplement qu’il faut que je dépense mon énergie à me battre avec mon cor tous les matins pour pouvoir vivre à peux près bien, me dire que tout va bien et qu’il y a pire que moi. Par contre ce que je fais s’est refuser systématiquement tous les génériques car si les médicaments soit disant vérifier avant mise sur le marché et constater les problèmes qui existent, je ne vous dis pas pour les génériques ou alors la sécu rembourse au prix fort des placébos. Bon je n’ai pas le droit de faire le procéd de qui conque je n’y connais rien mais bien obligé de faire confiance.
Alors en attendant je vous souhaite à toutes et tous une très bonne année et surtout une très bonne santé et ne prenez pas n’importe quoi de n’importe qui. Merci à Dijon santé de nous laisser nous exprimer, et bonne année à vous aussi.
YVRAY Robert le 16 janvier 2011 à 8:51
A signaler que l’Association Française des Diabètiques avait tiré le signal d’alarme en 1998. Aujourd’hui, grâce à sa mobilisation, ceraines décisions ont été prise pour la prise en charge des utilisateurs ( diabètiques ou non) par le ministère de la santé.
Nous nous mobilisons encore pour que ce dossier ne soit pas enfoui dans les tiroirs et nous invitons tous les usagers à visiter le site AFD ou des infos sont publiées sur les démarches en cours en parteanriat avec le CISS national.
http://www.afd.asso.fr
Ou interrogez l’assos locale
PILLON François le 26 février 2011 à 19:19
Lien à lire
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/mediator-le-pr-bruckert-decrypte-les-dessous-de-l-affaire-16-11-2010-1263093_57.php