Le pavillon de l’oreille
Le pavillon de l’oreille, notamment appelé « auricule », constitue la partie visible de notre oreille externe (à l’extérieure de la tête). Sa forme particulière sert d’entonnoir pour guider les ondes sonores vers le conduit auditif, il produit ainsi une amplification de l’ordre de 10 à 15 décibels en fonction de sa typologie (oreille plus ou moins décollée, grandeur, forme…).
De composition essentiellement cartilagineuse, comme le nez, sa forme nous est héritée génétiquement par nos ancêtres et les changements de forme et de grosseur ont eu lieux très tôt dans notre évolution, sa structure est donc très similaire à celle des primates à ce peu près que la nôtre se trouve être plus petite et plus rapproché du crâne. L’évolution de l’oreille aurait eu des effets important sur les capacités auditives de nos ancêtres, et donc sur leurs aptitudes à communiquer entre eux.
Contrairement à de nombreux animaux, nos oreilles ne sont pas mobiles, comme celles du chat où du chien qui peuvent s’orienter vers l’avant ou l’arrière afin de capter des sons plus précisément dans certaines directions. La nôtre est fixe mais il nous reste des traces de notre lointain passé (très lointain même) animal avec trois muscles situés autour de l’oreille qui permettaient d’orienter nos oreilles, c’est pour cela que certaines personnes arrivent à faire bouger leurs oreilles (généralement vers l’arrière), cependant ces muscles sont quasiment atrophiés et ne sont qu’un vestige du passé.
Le pavillon de l’oreille a une certaine importance dans notre culture, diamants, boucles, piercings en tous genres, et surtout zone érogène, l’oreille est un support d’élégance, de tradition et de sexualité.
Ne constituant qu’une partie de l’oreille (l’externe), il représente pourtant le son, l’écoute et la communication. Et enfin, au même titre que les yeux, le nez ou la bouche, il est un organe essentiel dans le développement de nos sens.