Étiquetage nutritionnel: comment ça marche?
Quid de l’étiquetage nutritionnel…
L’étiquetage nutritionnel est officiellement harmonisé à l’échelle européenne depuis la mise en application du règlement 1169/2011 concernant l’information au consommateur sur les denrées alimentaires. Concernant les informations nutritionnelles, les éléments devant obligatoirement figurer sur l’étiquetage sont: la valeur énergétique et les quantités de graisse, d’acides gras saturés, de glucides, de sucres, de protéines et de sel, pour 100 g ou 100 ml, ou encore, par portion, si celle-ci est clairement identifiée.
Cette obligation a été suivie par les industriels mais l’inconvénient est que cette information n’est pas aisée à comprendre et que tout le monde n’est pas nutritionniste. De ce fait, son impact a été pratiquement nul. Prenant conscience de cette situation, une réflexion s’est engagée pour rendre plus compréhensible cette information nutritionnelle en indiquant plus clairement si les produits alimentaires sont globalement bons ou non pour la santé. Cette réflexion a abouti à 4 propositions d’informations différentes !
Le système Nutri-score
Élaboré par le Pr Serge Hercberg, de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), il répartit les produits en cinq classes – du vert pour les produits de très bonne qualité nutritionnelle – à l’orange foncé pour ceux dont il vaut mieux limiter la consommation.
Le SENS (pour « Système d’étiquetage nutritionnel simplifié »)
Élaboré par la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) qui attribue à l’aliment une fréquence de consommation recommandée, figurée par des triangles de quatre couleurs différentes avec une mention de fréquence.
Le système Nutri-couleurs (ou feux tricolores)
Utilisé au Royaume Uni, il classe les quantités d’énergie et de sucre, sel, matières grasses et acides gras saturés en trois couleurs en fonction de leur teneur : rouge, orange et vert.
Le système Nutri-repère
Il clarifie les repères nutritionnels journaliers (RNJ), déjà très présents sur les emballages alimentaires. Il affiche la contribution en énergie, matières grasses, acides gras saturés, sucres et sel d’une portion d’aliment, ainsi que la quantité quotidienne recommandée pour chacun.
Et c’est à vous de choisir!
Plutôt que de décider arbitrairement quelle est la meilleur proposition à retenir, en se fondant sur l’avis d’un groupe d’experts coupé de la pratique quotidienne, les autorités de santé ont eu une vraie bonne idée : faire tester ces quatre propositions par les consommateurs, dans la vraie vie, au travers de leur mise en place dans 40 supermarchés.
L’étude a commencé en septembre 2016 et devait se terminer en décembre. Les résultats seront bientôt disponibles mais libre à vous d’indiquer en commentaire celui que vous trouveriez le plus adapté!