Sport et santé, des autorités qui fusionnent
La fusion des ministères de la santé et de la jeunesse et des sports est survenue le 18 mai 2007 lors de la formation du premier gouvernement de François FILLON. Un ministère unique fut créé intitulé ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Il comporte un ministre de la santé de la jeunesse et des sports et un secrétariat secondée par un secrétaire d’Etat détaché aux sports.
Loi du 5 04 2006, le premier édifice au rapprochement ?
Ce regroupement symbolique dans l’histoire de la république Française n’est pas un hasard, survenant un an après la loi du 5 avril 2006 relative au dopage et à la protection de la santé des sportifs. Ce dispositif réglementaire a été pris après de nombreux cas médiatisés d’utilisation de produis dopants chez des sportifs de haut niveau (hormones sexuelles masculines, EPO,…). Cette loi attribuait un rôle fondamental au ministre des sports dans l’engagement et la coordination de la prévention, de l’éducation et de la recherche, en matière de dopage. Le but était d’améliorer la coordination en matière de prévention relative au dopage.
Des fonctions propres du secrétariat d’Etat des sports en matière de santé publique
Le secrétariat D’Etat chargé des sports a pour mission la conduite de la politique des activités sportives aussi bien au niveau professionnel qu’amateur en relation avec les fédérations sportives de chaque discipline. Cette mission englobe des missions de santé publique comme la lutte contre le dopage (organisation, réglementation des produits dopants) et la protection de la santé des sportifs. A titre d’exemple, nous pouvons citer la prévention de la mort subite du sportif ayant fait l’objet début 2010 d’un travail de réflexion conduit par des experts et l’édition de 10 règles d’or.
Sans oublier les effets bénéfiques du sport sur la santé
Au delà des effets négatifs, nous devons mettre en exergue les effets positifs de l’activité physique en matière de santé ayant conduit à la prise de décision de fusion des ministères. Des recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) de 2005 en matière de prévention primaire cardiovasculaire préconisent 30 minutes de marche par jour afin de réduire le risque. Des études montrent également les bénéfices du sport en matière de pathologie de l’appareil locomoteur et ostéo-articulaire.