« J’ai fais appel à la Fécondation In Vitro »

Par Timothée Barbier le 4 octobre 2011

A la suite de complications lors de sa première grossesse, Marie-Laure et son mari ont décidé de faire appel à la fécondation in vitro. Découvrez ce magnifique témoignage, qui montre une fois de plus l’importance des nouvelles technologies dans le domaine de la santé…


« Je suis tombée enceinte en octobre 2003, naturellement, mais par accident (je m’explique : j’étais déjà avec mon mari depuis 1995 mais nous n’étions pas pressé d’avoir un enfant, car nous souhaitions réussir professionnellement avant de fonder une famille ), bref, nous avons été surpris au début, mais par la suite nous étions enchantés et on se voyait bien parent ! Seulement le destin en a voulu autrement…


J’étais suivi pour ma grossesse par ma gynécologue, Docteur Andry-Serain, tout allait bien, j’avais une photo du bébé à chaque mois car elle avait tout le matériel adéquate. A 5 mois, c’est l’échographie morphologique (c’est la plus importante, elle doit détecter toutes malformations ou anomalies) mais pour nous tout se passe bien ! A 6 mois, je vais à ma visite et lors de mon échographie, la gynécologue s’aperçoit que le bébé a de l’eau sous-cutanée et autour du coeur ! alors panique totale… elle m’a confié d’urgence dans le service qui suit les grossesses à risque, au bocage, vers le docteur Rousseau. Arrivée au bocage, le verdict tombe et on nous explique que le bébé a attrapé un virus rare, un anasarque ! On nous propose de faire une IMG (intervention médicale de grossesse), biensûr le choix fut très dure à prendre mais le bébé était en souffrance et n’aurait pas pu venir à terme, alors…. nous avons programmé l’IMG le 6 Avril 2004 ! c’était un petit Romain de 2,2kg.

Par la suite, nous en avons beaucoup parlé dans la famille et autour de nous, pour nous permettre de déculpabiliser et d’essayer de tourner la page ! Cette expérience nous a permis de voir que notre couple était vraiment soudé et qu’il était assez fort pour continuer à vivre …. Nous avions décidé de remettre en route une grossesse rapidement, mais les mois passèrent et rien ! Jusqu’au jour où ma mère a parlé à une de ses amies de notre difficulté d’enfanté ! Cette amie nous a conseillé le service du Professeur Sagot au bocage, qui aide les couples en difficultés comme nous !


Alors nous avons pris rendez-vous, en avril 2005, pour commencer un protocole de FIV par ICSI ( ce protocole force la fécondation par injection de spermatozoïdes ). Et Clément est arrivé le 26/05/2006.
Pour nous la FIV, a été le moyen de pouvoir mettre au monde nos deux enfants, notre Sauveur ! Sans cette technologie, on aurait peut-être jamais eu d’enfants, alors que nous n’avions aucun problème de stérilité mon mari et moi-même, mais plutôt un gros blocage psychologique causé par notre première expérience à l’issue malheureuse, qu’aucun traitement n’a peu venir à bout ( comme consultation chez le psy, magnétiseuse, acuponcteur, .etc…)
Nous serons jamais assez reconnaissant envers le service du Professeur SAGOT ! c’est grâce à leurs nouvelles technologies que nous avons aujourd’hui nos deux adorables enfants.
Aujourd’hui nous parlons beaucoup de notre expérience autour de nous, et nous constatons qu’il y a malheureusement beaucoup de couples qui rencontrent de grosses difficultés pour avoir des enfants ! Pour ma part, j’ai recommandé le service PMA ( procréation médicale assistée ) du bocage à deux amies proches, qui sont actuellement enceintes grâce à la FIV. »



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Commentaires

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  • Christelle le 29 octobre 2011 à 16:49

    Bonjour, je suis également dans la même situation depuis klk tps. J’ai perdu celui qui devrait être mon 1er fils depuis mai 2009 et jusque là je n’arrive plus à concevoir. J’ai fais tout genre d’examens et le doctor me dit toujours la même chose que je n’ai pas de problème de stérilité ainsi que mon mari et que nous aurons des enfants. Nous trouvons que cela met trop de temps, que faire?

  • Christelle le 29 octobre 2011 à 16:52

    Nous sommes au congo brazzaville

  • soudrym le 14 février 2013 à 12:54

    Béh, déjà, ne pas s’en prendre à qui ce soit, ne pas être jaloux de quelqu’un qui est enceinte.
    Par expérience, bien, une grossesse arrêtée, un « oeuf vide », ensuite la troisième fois, bien, une membrane, différentes opérations pour avoir un corps propre afin de recevoir une éventuelle grossesse, absorber tous les traitements possibles et inimaginables, prises de sang tous les mois, courbes de température, et j’en passe, sans compter les contraintes engendrées, un jour se mettre la réalité en face et se dire, bah, la vie veut que rien ne se passe, ensuite, recours à la FIV, et retenir la chambre pour cette FIV, puis, la grossesse est déjà apparente sans que vous vous en êtes rendu compte, voilà.
    Et si la vie décide que vous n’en ayez pas, bien, c’est qu’elle a décidé autrement pour vous, alors, faites reocurs à l’adoption, par contre, je souhaiterais que des parlementaires amènent leur touche sur ce point, en faisant adopter des enfants français en France, comme mon commentaire n’ira pas plus haut, bien, j’espère voir des sourires sur des visages de personnes n’ayant que cette solution. Jen’ai rien contre des enfants étrangers adoptés en France, je pense tout de même que dans notre pays, il doit y avoir à faire à ce sujet. Vouloir un enfant est un combat de chaque jour, chaque jour est un nouveau jour, je pourrais tenir une conférence sur ce sujet, l’expliquer et le vivre, et je n’ai pas tout dit, alors, je vous salue.
    Et c’est votre histoire, notre histoire, voilà, et si vous voulez un deuxième, je vous souhaite que ce ne soit pas idem, et si c’est le cas, bien, vous recommencez et puis voilà, que voulez-vous, s’en prendre aux autres, bah, ça ne donnera rien.
    En attendant, dans votre cas, mettez ce bébé entre parenthèses, parce que votre chemin dans l’instant ne doit pas être votre priorité, et sortez avec votre mari, c’est un combat de couple, j’ai connu ce problème, et il tenait de moi, vous n’êtes pas une pestiférée.
    Mais vous devez batailler deux fois plus, c’est tout, que voulez-vous, c’est peut être aussi un cadeau que la vie vous fait, qui sait ?
    En attendant, je vous salue.