La cigarette électronique : Mode ou produit miracle ?

Par Guillaume Varinot et Dr François-André Allaert le 4 mai 2014

Sujette à beaucoup de discussions sur sa réglementation, la cigarette électronique est de plus en plus adoptée par les fumeurs pour arrêter leur consommation de tabac. Alors bonne ou mauvaise solution ? Aucune étude réalisée n’a permis de répondre à cette question. En revanche, les témoignages des fumeurs ayant stoppés le tabac se multiplient sur la toile.

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Commentaires

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  • Pr Louis JEANNIN le 12 mai 2014 à 16:45

    « De toute façon, bien moins toxique que le tabac! » A court et moyen terme, il y a un quasi consensus sur ce point.
    Des faits : l’immense majorité des vapoteurs est faite de fumeurs qui veulent arrêter, ou au moins diminuer, et aussi d’ex-fumeurs désirant éviter la reprise.
    L’efficacité est réelle, et bien supérieure à celle des traitements classiques, observable par tous, vite gratifiante pour le fumeur car souvent rapide; les professionnels de santé qui le constatent sont de plus en plus nombreux à la conseiller en cas de difficultés à l’arrêt.
    L’efficacité est encore améliorée par les progrès constants que font les fabricants du matériel et par la meilleure formation des vendeurs; tous deux partagent un intérêt commun: avoir des clients satisfaits.
    Les conséquences sont visibles: la consommation de tabac baisse en France, non explicable par la seule augmentation du prix ou des achats transfrontaliers. On voit les cigarettiers inquiets, rachetant tous les brevets disponibles, pour fabriquer eux-mêmes leurs e-cigarettes, et compenser ainsi la baisse des recettes du tabac.
    Le vapoteur non fumeur reste l’exception; le risque de passage à la cigarette conventionnelle d’un jeune vapoteur non fumeur est un fantasme qui ne repose toujours sur rien. L’argument tiré du caractère addictif de la nicotine, qui donnerait envie de passer à la cigarette de tabac, se heurte à un autre, de bon sens: comment expliquer ce paradoxe, « le danger de la nicotine », alors que, sous forme de médicaments, elle est en vente libre, et représente depuis longtemps le traitement de loin le plus prescrit dans l’aide à l’arrêt du tabac ?
    Ne compliquons pas la vie des fumeurs qui veulent s’arrêter, alors qu’ils risquent un drame en poursuivant leur tabagisme, en agitant des arguments de mauvaise foi au nom d’un « principe de précaution » déplacé. Aidons-les plutôt!