Les participants du Velotour soucieux de leur santé.
«Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé» ou encore «Mangez-Bougez» sont les messages de santé publique sans cesse répétés dans les publicités alimentaires à la télé. A l’occasion du Velotour, Dijon-Sante.fr a souhaité savoir si ces slogans étaient suivis d’effets.
Une population globalement plus responsable.
L’équipe de Dijon-Sante.fr a fait remplir un questionnaire révélant les efforts faits, au cours de ces 6 derniers mois, par 1191 participants du Velotour . Agés en moyenne de 37 ans, tous n’étaient pas de grands sportifs. Pourtant, avec une pratique du sport en hausse pour 62% d’entre eux et une consommation de fruits et légumes qui augmente également pour 70%, les participants du Velotour de Dijon semblent plus soucieux de leur santé qu’auparavant. Etonnamment, 60% des cyclistes ont mangé au cours de ses 6 derniers mois les «5 fruits et légumes» conseillés par jour. On note aussi que 49% de la population interrogée déclarent consommer moins de matières grasses qu’avant, et 42% moins de sucre. On relève cependant que seuls 36% des participants du Velotour consommeraient moins de sel. De plus, 43% des cyclistes interrogés affirment avoir tenté de perdre du poids, dont 25% avec succès. Enfin, 85% répondent qu’ils se sentent davantage responsables de leur santé qu’auparavant. Résultats encourageants.
Que ce soit sur la consommation de fruits et légumes, de matières grasses, de sucre ou de sel, les femmes sont globalement plus attentives que les hommes. Les trois quarts d’entre elles (73%) auraient consommé plus de fruits et légumes au cours de ces 6 derniers mois, contre 67% d’hommes. On note également qu’elles sont 52% à consommer moins de matières grasses qu’avant, tandis que les hommes ne sont que 45%. La différence est encore plus importante pour le sel, avec 41% des femmes qui l’ont diminué dans leur alimentation contre 30% seulement des hommes. Pour ce qui est de la pratique du
sport, les deux sexes jouent sur un pied d’égalité, avec 62% d’hommes et de femmes qui auraient pratiqué plus d’activités physiques. C’est aussi le cas pour la consommation d’alcool, puisque 11% des hommes et femmes interrogés affirment avoir consommé moins d’alcool au cours de ces 6 derniers mois. Pour finir, les femmes se sentent légèrement plus responsables de leur santé que les hommes, avec 86% contre 82%.
Le facteur de l’âge
Avec une pratique du sport en hausse pour 44% d’entre eux et une consommation de 5 fruits et légumes par jour pour 68%, ce sont les « plus de 50 ans » qui font le plus d’efforts pour leur santé. De plus, 59% affirment consommer moins de matières grasses, soit respectivement 8 et 27 points de plus que les « 35-50 ans » et « 18-35 ans ». De même, 48% d’entre eux consommeraient moins de produit sucrés, soit 10% de plus que la tranche 18-35 ans. Concernant le sel, la cinquantaine s’avère être un tournant, puisque 46% des « plus de 50 ans » auraient consommé moins de sel au cours de ces 6 derniers mois, sans doute parce que ce sont les plus concernés par la prévention des risques cardiovasculaires.
Pour finir, il semblerait que c’est à partir de 35 ans que l’on commence à prendre conscience de sa santé, puisque 87% des « plus de 35 ans » affirment se sentir plus responsables, contre 79% des plus jeunes. Ce taux atteint même 90% au-dessus de 50 ans.
Garnaud-Dessendre Annie AFTC Bourgogne le 9 décembre 2010 à 15:38
Je trouve très dommageable que les vélocipédistes n’ai pas pris TOUS la décision du port du casque lors de telle manifestation et toujours d’ailleurs quand ils prennent leurs vélos
Car nous n’avons qu’un cerveau et lors de chute, même et SURTOUT EN VILLE, c’est la tête qui porte en premier et nous savons maintenant qu’il n’y a pas de traumatisme crânien même léger anodin.
A quand l’exemple des adultes responsables de telle manifestation pour favoriser le port du casque systématique pour les enfants,leurs parents et aussi les grands parents qui vont toujours chercher la baguette de pain, le journal à quelques pas de leurs habitations et que l’on retrouve régulièrement en services des urgences car les coups de freins qui font basculer par dessus le guidon font partis des accidents fréquents et graves de conséquences pour l’accidenté lui même mais aussi son entourage.
C’EST AUSSI CELA PRENDRE CONCIENCE DE SA SANTE .
Annie Garnaud Dessendre Vice présidente de l’Association de Familles de Traumatisés Crâniens et cérébro-lésés de Bourgogne.